Monsieur le Président, Monsieur le député Fromion, sur le dossier Doux, comme sur tous les autres, l'État est au rendez-vous, avec les collectivités locales concernées. L'objectif du gouvernement de Jean-Marc Ayrault est parfaitement clair : sauvegarder un maximum d'emplois, autour d'un projet industriel viable et durable.
Comme vous le savez, ce n'est pas au Gouvernement, mais au tribunal de commerce, qu'il revient de faire un choix entre les offres de reprise. La responsabilité de l'État, c'est de peser pour améliorer les offres qui ont été déposées, aussi bien par le consortium Sofiprotéol que par Charles Doux lui-même : c'est ce que nous avons fait, sans relâche, depuis des semaines, avec Arnaud Montebourg et Stéphane Le Foll, dans un dialogue exigeant avec chacun des acteurs concernés, sans exclusive.
Nous demandons, depuis le début, que de vraies réponses soient apportées aux salariés, aux éleveurs et aux sous-traitants, et qu'une solution soit trouvée pour chacun des sites de l'entreprise, y compris celui de Blancafort. Au moment où je vous parle, nous avons obtenu du consortium des avancées réelles : nous avons sauvé huit cents des deux mille emplois qui devaient être supprimés et garanti la pérennité du site de Quimper. Nous continuons de nous battre pour les sites de Pleucadeuc et de Graincourt.
Monsieur le député, l'État, après des années d'inaction,… (Exclamations sur les bancs du groupe UMP.)…