Intervention de Olivier Falorni

Séance en hémicycle du 4 novembre 2016 à 9h30
Projet de loi de finances pour 2017 — Sécurités

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaOlivier Falorni :

Madame la présidente, monsieur le ministre, messieurs les rapporteurs, mes chers collègues, notre débat porte aujourd’hui sur la mission « Sécurités » et le compte d’affectation spéciale « Contrôle de la circulation et du stationnement routiers », dont le budget est de 19,6 milliards d’euros en autorisations d’engagement, soit une augmentation de 838 millions d’euros par rapport à 2016, et de 19,9 milliards d’euros en crédits de paiement, soit une hausse de 657 millions d’euros par rapport à 2016, ce qui modère les importantes réductions du quinquennat précédent.

Cette augmentation est d’autant plus satisfaisante que le contexte budgétaire de notre pays est contraint ; elle prouve que la sécurité des citoyens et la lutte contre la délinquance restent des axes majeurs de la politique menée par ce gouvernement, à plus forte raison dans le cadre de l’état d’urgence.

Je tiens d’ailleurs à cette occasion à saluer les actions que vous avez menées, monsieur le ministre, et votre attachement sans faille à la lutte contre le terrorisme à la suite des attentats meurtriers subis par notre pays, actions qui ont nécessité des moyens humains et financiers considérables.

Avant d’entrer dans le détail de l’action de nos forces de l’ordre, que je veux ici à mon tour saluer, je veux adresser mes plus vifs remerciements aux personnels en charge de la sécurité civile, qui sont tout aussi courageux, engagés, dévoués, et saluer leur engagement. Je rends ici hommage aux sapeurs-pompiers volontaires qui risquent leur vie pour la communauté, en cas de catastrophes naturelles ou technologiques. En 2016, cela représente 4,5 millions d’interventions et 4 400 départs de feu, ce qui justifie pleinement l’évolution positive du budget alloué à la sécurité civile, à savoir 438 millions d’euros en autorisations d’engagement pour 2017, soit une hausse de 24 millions par rapport à 2016, et 647 millions d’euros en crédits de paiement, soit une hausse de 20 millions d’euros.

Dans le même temps, comme ont pu le rappeler les rapporteurs, 121 centres de services d’incendie et de secours ont fermé en France en raison d’un déficit de moyens humains et financiers. Il apparaît donc nécessaire de revoir le maillage territorial des SDIS – les services départementaux d’incendie et de secours – et d’encourager le volontariat des sapeurs-pompiers, ceux-ci représentant près de 80 % du personnel des SDIS pour seulement 15 % de la masse salariale.

Je rappelle ici que sur l’initiative du groupe radical, républicain, démocrate et progressiste, une proposition de loi sénatoriale visant à asseoir la compétence des départements en matière de défense des forêts contre l’incendie a été adoptée le 10 mars 2016.

J’en viens maintenant à la police et la gendarmerie nationales. Je tiens à saluer les efforts budgétaires engagés par le Gouvernement en faveur de nos forces de l’ordre pour tenir compte de l’accroissement d’activité qui leur est demandée sur le terrain par les pouvoirs publics et du besoin de sécurité toujours plus grand exprimé par nos concitoyens. Nous connaissons la valeur et l’engagement de nos forces de sécurité dans la lutte contre la délinquance, et je veux le réaffirmer ici. Nous soutenons les policiers, nous aimons la police républicaine, parce qu’il n’y a pas de justice sans ordre…

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