L’intervention de M. Juanico montre, en tout cas, l’utilité des rapports parlementaires, puisque c’est une des propositions de l’un d’entre eux qui nous permet de poursuivre les efforts engagés pour la construction du stade de l’Euro 2016. C’est dans cette continuité qu’il s’agit de consacrer des ressources particulières émanant de La Française des jeux au développement du sport sous tous ses aspects.
Quelques semaines après la réception, par Thierry Braillard, moi-même, le Président de la République et bien d’autres membres de l’exécutif, de M. Thomas Bach, je tiens à souligner que cette mesure vient conforter la candidature de Paris pour 2024, sans peser sur les grands équilibres budgétaires de l’État. Je m’en suis expliqué ce matin avec Christian Eckert, qui souhaitait obtenir des précisions supplémentaires à propos de la prolongation de la contribution pour l’Euro 2016, dite « taxe Euro » : elle pourrait être affectée, à partir de 2018, à l’héritage de la candidature de Paris aux Jeux olympiques, à condition, bien sûr, que nous soyons retenus, à Lima, le 13 septembre 2017, par le CIO, le Comité international olympique.
Les déclinaisons de ce programme dans l’ensemble de l’Hexagone et en outre-mer permettront de financer des actions positives en matière de sport, comme « Citoyens du sport » ou « J’apprends à nager ». Toutes les dimensions populaires – au meilleur sens du terme – du sport pourront être confortées par la proposition de M. Juanico. Celle-ci permettra également de créer des équipements sportifs innovants dans des secteurs où il en manque et de revitaliser le secteur rural, qui doit considérer la candidature de Paris aux Jeux de 2024 comme une chance.
Voilà toutes les raisons qui nous amènent à soutenir cet amendement.