Chacun le sait, il n'y a pas de service d'éducation de qualité sans enseignants à la fois nombreux et bien formés. Nous avons rétabli la formation avec les écoles supérieures du professorat et de l'éducation et créé 60 000 postes. Faut-il encore que ces postes soient pourvus, avec des candidats de bon niveau. Telle est notre conception du respect que nous devons aux enseignants.
Les résultats des récents concours montrent que les candidats sont nombreux à revenir vers le métier d'enseignant. Ils témoignent d'un regain d'attractivité encourageant, notamment pour les disciplines déficitaires – mathématiques, lettres et langues –, même si elles le restent un peu. Quelles sont, selon vous, les raisons qui expliquent cette attractivité nouvelle du métier d'enseignant ? Que faire pour la pérenniser et conserver un vivier d'enseignants nombreux et de grande qualité ?
Chers collègues de l'opposition, bien sûr, tout n'a pas pu être fait en cinq ans, mais le socle de la refondation de l'école est solidement établi. Nous devons poursuivre dans cette voie et non pas revenir à une politique qui, sans esprit de polémique, a démontré tous ses méfaits.