Je reconnais, madame la ministre, que le sujet des remplacements est particulièrement difficile, et vous allez sans doute nous apporter quelques réponses à caractère financier. Ne pensez-vous pas, cependant, que la question est aussi d'ordre organisationnel, voire systémique ? Ne touchons-nous pas là les limites d'une gestion centralisée ? En d'autres termes, que pensez-vous d'autres pistes qui permettraient beaucoup plus de réactivité, en assumant enfin un minimum de décentralisation ? Je pense tout particulièrement à l'école primaire, dont, bien avant vous et moi, Charles Péguy disait déjà que s'y jouaient 80 % des chances.