Vous avez été nombreux à évoquer la formation des enseignants, j'en déduis donc qu'elle est jugée indispensable sur tous les bancs, et je m'en réjouis. Depuis mon arrivé à la tête de ce ministère, il y a deux ans, nous avons augmenté le budget consacré à la formation continue de 40 %, pour atteindre aujourd'hui 100 millions par an en 2016 et en 2017. J'espère que cet effort sera poursuivi. Le lien entre les écoles supérieures du professorat et de l'éducation et la formation continue des enseignants doit encore être amélioré pour faire intervenir davantage ces écoles.
On pourrait déduire de la hausse de 5 % des inscriptions aux concours de l'enseignement que le métier d'enseignant a gagné en attractivité et que la politique que nous conduisons depuis 2012 doit aller vaguement dans le bon sens. Or on me dit que ce chiffre témoigne surtout du fait que les jeunes se tournent vers les métiers de l'enseignement parce qu'ils sont au chômage. N'y avait-il pas de chômage des jeunes en 2012 ?