Intervention de Valérie Fourneyron

Réunion du 2 novembre 2016 à 9h00
Commission élargie : finances - affaires étrangères - lois constitutionnelles

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaValérie Fourneyron :

Je veux dire ma satisfaction de voir les crédits de l'aide publique au développement augmenter dans ce projet de loi de finances pour 2017, de 6,8 % ou de 5 % selon que l'on inclut le FSD ou pas. Les crédits de 50 millions d'euros que nous avions obtenus l'année dernière par amendements sont maintenus – ils permettent de faire une priorité du problème des réfugiés en Syrie. Je constate aussi avec satisfaction que les crédits du multilatéral en matière de jeunesse et d'éducation sont destinés au Liban qui n'accueille pas des milliers, mais des millions de réfugiés.

Je suis également satisfaite de voir que les choses avancent en matière de gouvernance – même si l'on peut toujours en attendre davantage et souhaiter que cela aille plus vite –, avec la création d'Expertise France et la convention qui sera signée avant la fin de l'année entre l'AFD et la Caisse des dépôts.

Le ministre des affaires étrangères et du développement international a donné le sentiment que le Gouvernement souhaitait conforter le choix des députés qui ont adopté, dans la première partie du budget, trois amendements permettant de dégager 270 millions d'euros supplémentaires fléchés sur l'AFD, et sur les dons et le bilatéral. Ces deux derniers points constituent, à nos yeux, des priorités depuis plusieurs années.

À l'action 03 du programme 110, relative à la dette des pays pauvres, les moyens de l'action bilatérale diminuent tandis que ceux du multilatéral augmentent. J'aimerais en savoir plus sur l'état de cette dette des pays pauvres.

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