Les organisations non gouvernementales qui nous observent sont très vigilantes sur ce point, qu’il convient donc de préciser. Monsieur Marleix, vous proposez d’apprécier la bonne foi du lanceur d’alerte en fonction du strict respect des canaux de signalement organisés par l’article 6 C. Or, cette idée a été écartée à plusieurs reprises en première lecture.
Nous pensons qu’il faut conserver de la souplesse pour permettre aux juridictions d’apprécier la situation et la régularité de l’alerte au regard des circonstances de l’espèce et non du strict respect de la procédure prévue à l’article 6 C.
En outre, si nous adoptions cet amendement, nous risquerions de créer un a contrario. En effet, la bonne foi du lanceur d’alerte ne saurait s’apprécier uniquement au regard du respect de la procédure de signalement : d’autres éléments doivent être pris en compte. Pour toutes ces raisons, je demande à l’Assemblée de rejeter votre amendement.