Madame la ministre, mes chers collègues, en 2013, au début de ce quinquennat, l’enquête PISA – Program for International Student Assessment – de l’OCDE démontrait les difficultés profondes de notre école, consacrant en quelque sorte le mauvais bilan de la politique de l’ancienne majorité entre 2002 et 2012. La loi de 2013, dite loi pour la refondation de l’école, affirmait un engagement nouveau en faveur de l’éducation, avec les premières annonces du ministre Peillon. Aussi, depuis le premier exercice de ce quinquennat, le budget consacré à la mission « Enseignement scolaire » n’a cessé d’augmenter. Entre 2012 et 2017, il a progressé de près de 8 milliards d’euros, soit une augmentation de plus de 12 %. Cela nous change de la majorité de droite ! En 2017, les crédits s’élèvent à environ 70 milliards d’euros. Depuis deux ans, le budget de l’enseignement scolaire est le premier budget de la Nation. Nous pouvons en être fiers.
Alors bien sûr, sur les bancs de l’opposition, on tente de dénigrer, dans l’espoir qu’il en reste quelque chose… On dit que la quantité ne fait pas la qualité ; on dit que le nombre d’élèves par classe ne fait pas une politique ; j’en passe et des meilleures ! Tout cela sont des arguties de la posture politicienne, qui cachent mal une volonté d’imposer à l’éducation, comme dans d’autres domaines, une véritable cure d’austérité sans précédent, si par malheur vous arriviez au pouvoir.