Il s’agit évidemment d’une mesure technique : je n’ai donc pas d’avis politique à donner. Mais m’exprimer la concernant me donne l’occasion de saluer le travail effectué en matière de commerce extérieur au cours de cette mandature.
Le commerce extérieur devrait être, beaucoup plus qu’il ne l’est aujourd’hui, une vraie cause nationale. C’est pourquoi nous avons, au cours de cette mandature, oeuvré dans le sens de sa structuration et de sa réorganisation, notamment en fusionnant les opérateurs de l’État concernés.
Nous discutons en fait d’un autre étage de la fusée, la consolidation de Bpifrance et notamment de sa filiale Bpifrance Export, à laquelle est attribuée une partie des missions auparavant exercées par la COFACE. Il est tout naturel d’une part qu’elle bénéficie, comme la COFACE par le passé, d’une garantie directe de l’État et d’autre part que des garanties obliques soient conservées pour les autres opérations que les opérations de change.
Cet amendement m’a – enfin – donné l’occasion de parler de commerce extérieur dans cette enceinte.