L’amiante est un véritable drame pour notre pays, en particulier dans ma circonscription, puisque c’est avec Ferodo à Condé-sur-Noireau que nous l’avons connu. Des dizaines de milliers de personnes en sont mortes. Sachez, madame la ministre, que les femmes des ouvriers mouraient de cancer simplement pour avoir nettoyé leurs bleus de travail !
En 1998, Martine Aubry, à laquelle je rends hommage, a rendu un texte spécifique qui a permis aux victimes de l’amiante, comme la législation italienne le prévoyait, de partir à la retraite soit à cinquante ans, soit avec un bénéfice de 30 % en matière d’annuités. Demeuraient pourtant toujours une série de distinctions, aujourd’hui résolues par l’amendement que vous proposez. Je me félicite de voir que l’on a pris en considération, en cette dernière année du quinquennat, les morts et les victimes de cette maladie atroce. Je rappelle que les affaires pénales déposées en 1997 en sont toujours à l’instruction – un scandale pour la République !