Madame la présidente, monsieur le ministre, mes chers collègues, qu’est-ce qui est la vitrine de la France à l’étranger ? Nous le savons tous – vous venez de le rappeler, monsieur le ministre : ce sont nos entreprises, les centres culturels et instituts français, le réseau des Alliances françaises, les écoles et les lycées français, avec des personnels le plus souvent remarquables. Malheureusement, la trajectoire budgétaire du programme 185, qui englobe tout ce que je viens de dire, est décevante. C’est pourquoi, comme ces deux dernières années, j’en appelle au moins à une concertation interministérielle, pour que les ministères dont les moyens ont été accrus prennent leur juste part dans le volet extérieur de leur politique : le ministère de l’éducation nationale et le ministère de la culture.
L’augmentation des moyens humains du premier a concerné exclusivement le réseau national et en aucune sorte le réseau à l’étranger ; l’augmentation des crédits du second, absolument bienvenue, ne peut négliger le volet extérieur. C’est d’autant plus justifié que le ministère exerce désormais la cotutelle sur l’Institut français et qu’à ce titre il devrait l’aider à fonctionner correctement. À ce jour, il contribue à des dépenses d’investissement, mais les coûts de fonctionnement de l’Institut sont élevés et il n’y a aucune raison que le ministère des affaires étrangères les assume seul.