Je vous remercie de l’attention que vous portez à notre présence diplomatique, notamment aux postes qui l’assurent, et de la précision de votre exposé.
Nous pouvons en effet dresser un premier bilan, articulé autour d’un double principe. Ce bilan est positif. De fait, un recentrage s’est opéré sur un nombre limité de missions, le plus souvent à caractère politique et économique, sans oublier bien entendu la protection d’urgence de nos ressortissants. Des dispositifs allégés ont été mis en place en matière de fonctionnement et d’immobilier, notamment grâce au numérique. Quant aux fonctions consulaires, elles sont assurées par des postes régionaux de rattachement, et parfois par nos partenaires de l’espace Schengen. Cela s’accompagne d’un renforcement des tournées consulaires des postes de rattachement et une dématérialisation des procédures.
En matière d’action culturelle, nous concentrons l’effort sur un seul instrument, la fin des doublons Institut français-Alliance française. Le passage en format PPD a entraîné une rationalisation de notre dispositif immobilier, c’est vrai, à travers des colocalisations avec un partenaire européen comme au Honduras, à Brunei et en Érythrée, ou le regroupement sur un même site de la chancellerie et de la résidence comme en Jamaïque, à Trinité-et-Tobago et en Zambie, ce qui permet de dégager quelques marges en termes d’effectifs. Comme je vous l’ai dit, il n’y aura pas de troisième vague.
Sur le volet social, je suis tout à fait disposé à vous donner une réponse concrète et à associer, dans le même esprit que la réponse faite à M. Loncle, les parlementaires. Si le rapporteur spécial acceptait de travailler à vos côtés et aux nôtres, je n’y verrais que des avantages. En tout cas, je souhaite apporter, dans la transparence, des réponses aux questions que vous avez posées.
Quant à l’information des Français de l’étranger en vue des élections présidentielle et législatives, non seulement nous ouvrirons davantage de bureaux de vote, mais des instructions seront données à tous nos postes pour assurer cette information, nécessaire au plein exercice des droits civiques.