Monsieur le rapporteur spécial, monsieur le ministre, vous avez entendu un certain nombre de députés des Français de l’étranger, quel que soit leur engagement partisan, expliquer qu’il y a une attente, une inquiétude partout dans nos circonscriptions quant à l’avenir de ces établissements.
Nous recevons chacun dans nos permanences des parents d’élèves venant nous faire part de leur inquiétude devant la baisse des quotités de bourses ou nous informant parfois de la déscolarisation de leurs enfants, et je pense que personne ici ne peut accepter une situation pareille.
Je voulais, comme mes collègues, donner un exemple de ma circonscription. Je m’inquiète du fait que la réforme des bourses scolaires opérée en 2013 ait insuffisamment pris en compte, notamment en Allemagne, les difficultés des familles monoparentales.
Cela doit être la troisième fois que je le dis ici dans les débats budgétaires et il y a une forme de lassitude à se retrouver tous les mois d’octobre et de novembre à partager ce genre de difficultés et à avoir du mal à se faire entendre.
Je vous le dis d’autant plus, monsieur le ministre, que j’ai tenu à saluer le redressement de la trajectoire budgétaire. Il y a 14,7 millions d’euros pour les investissements de sécurité. Comme il y a une baisse de 13 millions d’euros sur le reste, cela veut dire qu’il y a 1,7 million d’euros de plus. C’est mieux mais la difficulté est telle depuis maintenant plusieurs années qu’il est important que nous le disions ensemble ici et c’est le but de nos interventions. Elles n’ont en rien été préparées collectivement mais nous convergeons parce que c’est le vécu de nos circonscriptions dont il était question ici ce soir.