Je le sais bien.
Il m’arrive assez souvent de visiter des établissements. La semaine dernière, à Conakry, j’ai posé la première pierre de l’extension du lycée. J’ai aussi permis de débloquer un dossier bloqué depuis cinq ans par les autorités du pays. Le président de la République de Guinée, Alpha Condé, s’est mobilisé personnellement. Nous avons présidé ensemble cette cérémonie, ce qui est positif. J’ai eu la chance d’inaugurer le lycée Charles de Gaulle en Chine, dont la construction avait bien sûr été décidée avant que je ne sois ministre.
Il faut avoir une vision positive et être fiers de ce qui est entrepris, tout en étant lucides et en ne craignant pas de faire évoluer la manière dont on aide les familles à accéder à l’enseignement. Il existait un système de prise en charge – la PEC – mis en place par le précédent gouvernement. Je tiens à rappeler, sans esprit polémique, que ce dispositif ne touchait qu’une minorité de 7 800 élèves sur les 115 000 du réseau. Cela ne marchait pas.