Madame la présidente, chers collègues, comme les autres députés des Français de l’étranger, je voudrais accueillir positivement la proposition du ministre de réfléchir à une redéfinition des critères d’attribution des bourses. Il est hélas amplement prouvé qu’il y a du travail à accomplir en cette matière si nous voulons être justes. Pour être efficace, ce travail devra se faire dans le consensus entre les parlementaires des Français de l’étranger, députés et sénateurs, et l’Assemblée des Français de l’étranger, instance importante dans ce domaine.
Je ne voudrais pas que nous terminions ce débat sans évoquer les 70 % d’enfants français qui ne sont pas scolarisés dans le réseau de nos établissements à l’étranger, mais fréquentent les établissements des pays où ils vivent, souvent à la recherche de solutions d’enseignement bilingue. Frédéric Lefebvre a parlé du programme FLAM ; je voudrais souligner le bénéfice du label FrancÉducation, et le besoin de mieux soutenir le travail qui le sous-tend. Dans la circonscription dont je suis l’élu, en particulier dans sa partie slave, il existe énormément d’établissements locaux dont la qualité d’enseignement en français est remarquable, et qu’il faut aider.
Enfin – c’est un clin d’oeil à M. le ministre –, je n’oublie pas tout l’intérêt qu’il y a à travailler à la création de lycées franco-allemands. Ce projet existe à Hambourg ; j’espère qu’il aboutira, dans le respect de l’attente de nos compatriotes sur place. Cela nous obligera à agir, car s’il y a trois lycées franco-allemands en Allemagne et un seul en France, nous aurons besoin de travailler également à une solution côté français.