Cet amendement aurait pu faire l’objet d’une présentation commune avec le précédent. Je prendrai l’exemple de l’Australie : les Français officiellement recensés y sont 26 000, mais la population estimée s’élève à quelque 80 000 à 100 000, surtout si l’on prend en compte les détenteurs du visa working holiday. Il n’y a qu’un seul consulat dans ce pays, et il n’est pas question d’en ouvrir un autre. Nous disposons de tout un réseau de consuls honoraires ; la question est de savoir si l’on ne peut pas leur donner plus de moyens.
Je prends l’exemple du poste de Perth, où seuls 3 100 Français sont officiellement recensés, alors qu’on estime qu’il y en a entre 10 000 et 12 000. Ils demandent qu’une valise Itinera y soit présente en permanence. En effet, cette valise est venue à Perth trois fois en 2015, deux fois en 2016. La dernière plage de rendez-vous était du 31 octobre au 4 novembre ; quand j’y étais, il y a trois semaines, tous les rendez-vous étaient déjà pris et il y avait quarante-cinq personnes sur la liste d’attente. Pour cela, on fait se déplacer deux employés de Sydney ; on leur paie – et c’est bien normal – l’hôtel pendant une semaine et les billets Sydney-Perth, qui ne sont pas donnés en Australie… La personne qui tient le poste est une ancienne employée du ministère des affaires étrangères français. Ne pourrait-on pas faire des économies tout en étant plus efficace pour la communauté expatriée ?
Je suis persuadé qu’en un ou deux déplacements, la valise sera vite amortie. Et nous rendrions un service nettement supérieur à nos expatriés. J’ai pris l’exemple de Perth, mais je pourrais vous en citer quatre ou cinq autres dans ma circonscription.