Intervention de Pierre Lequiller

Réunion du 3 novembre 2016 à 10h00
Mission d'information sur les suites du référendum britannique et le suivi des négociations

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPierre Lequiller :

Ma première question concerne le passeport financier européen. Le principe de la suppression du passeport financier à Londres est-il acquis ? Et dans ce cas, quand ? Il est important que les choses se fassent rapidement pour éviter les périodes d'incertitude. Cette suppression du passeport européen se fera-t-elle dans toutes les hypothèses, en cas de Brexit « mou » comme de Brexit « hard » ? Je considère que c'est une condition sine qua non.

J'ai bien noté vos souhaits concernant la taxe sur les transactions financières, la baisse de la fiscalité et la réforme du droit du travail, j'y souscris pleinement. Compte tenu de ces éléments, positifs et négatifs, sur la place de Paris, j'aimerais savoir ce qui se passe pour les banques et les compagnies d'assurance, françaises ou étrangères, actuellement installées à Londres. Des intentions se sont-elles manifestées depuis l'annonce ?

Enfin, je rejoins Mme Guigou et M. Lellouche, il faut vraiment de la fermeté, car rien ne serait pire que le statu quo, qui donnerait une image catastrophique de l'Europe. Cela voudrait dire qu'il est possible de faire n'importe quoi, et qu'il n'y a pas de solidarité européenne. De cette fermeté dépend l'avenir de la zone euro, et la meilleure réponse au Brexit est son renforcement : la nomination d'un président de la zone euro et l'instauration de politiques nouvelles. Ce Brexit offre l'opportunité d'une réponse de la zone euro : il a beaucoup été question des Vingt-sept, mais pas des Dix-Neuf.

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