Vous excluez donc toute espèce de modification du mécanisme de sortie de l'Union qui, certes, figure dans les traités mais qui n'a jamais été conçu dans l'hypothèse qu'il aurait à être appliqué ? Il est impensable de préparer une séparation pendant deux ans en laissant l'intéressé s'asseoir à table comme si de rien n'était ! Il me semble essentiel que les Vingt-sept déterminent entre eux si c'est cette voie qu'ils souhaitent suivre ; dans ce cas, nous n'arriverons à rien. De surcroît, nous serons pris en otage par les convulsions politiques et judiciaires qui se produiront au Royaume-Uni et le processus finira par traîner en longueur – ce qui est dans l'intérêt des Britanniques, mais qui nous mettra en difficulté.