Vous avez ouvert les vannes des dépenses publiques et fait en sorte de servir toutes les personnes censées voter pour votre camp. Vous avez fait peser sur les ménages un choc fiscal insoutenable, notamment pour les classes moyennes, mis en place une complexité des procédures qui rend difficile le développement économique, et tué l’entreprenariat.
La dette publique, ce sont aussi, à six mois de l’élection présidentielle, l’ensemble des cadeaux offerts par le Président de la République, lorsqu’il se lève le matin, à des catégories qui, demain, pourraient voter pour lui, tant il est en train de se noyer, ou au bord de la noyade.
La formation est un autre problème. Vous avez mis en place le plan pour l’emploi et la formation, financé par de la dette, à hauteur de 1,3 milliard d’euros, à charge pour Pôle emploi de développer, dans les régions, des formations professionnelles. Votre objectif était l’inversion de la courbe du chômage : vous ne l’avez même pas atteint. Qu’en est-il du plan pour l’emploi et la formation ? Où en sommes-nous ? Des personnes ont cru aller dans des formations au terme desquelles elles trouveraient un emploi, alors que ce ne sera pas le cas. C’était une imposture.