Cet amendement a trait à la pratique, indispensable à l’école, du chant ou d’un instrument de musique. Nous connaissons les chorales et les « Orchestres à l’école » qui permettent aux élèves de pratiquer un instrument de musique dans le cadre d’un apprentissage musical régulier considéré comme une matière scolaire à part entière. Les élèves ayant des difficultés à accéder à la pratique d’un instrument sont considérés comme prioritaires. Le dispositif contribue donc à favoriser leur inclusion au sein de l’école.
Grâce à des partenariats avec la SPEDIDAM – Société de perception et de distribution des droits des artistes-interprètes – la SACEM – Société des auteurs, compositeurs et éditeurs de musique – ou encore Radio France, à la rentrée 2015, 1 140 établissements bénéficiaient de ce dispositif et 60 000 élèves ont pris part à ces orchestres depuis le début de l’opération.
Pour généraliser les « Orchestres à l’école », il suffirait, selon l’association regroupant les acteurs de la filière musicale « Tous pour la musique », de leur consacrer moins de 1 % du budget du ministère de l’éducation nationale. Il faut savoir qu’en sortant de ce dispositif, près de 70 % des jeunes s’inscrivent au conservatoire.
Voilà ce qui justifie cet amendement. Vous aurez compris, madame la ministre, étant donné la somme conséquente sur laquelle il porte, qu’il s’agit d’un amendement d’appel. Mais vous aurez aussi compris, à travers cet appel, toute la pertinence du dispositif, l’enjeu et l’ambition qu’il représente pour la jeunesse de France. Je mets beaucoup d’espoir dans votre réponse.