Je regrette que l’amendement précédent ait été rejeté, mais je vous remercie de me soutenir, monsieur le président. Comme précédemment, ce qui importe, c’est la transparence sur l’action entreprise. Affirmer que les pactes ont permis de maintenir un certain montant de crédits en millions d’euros est un peu facile, madame la ministre. En réalité, les pactes culturels, ce n’est pas cela. En signant un pacte culturel, une ville s’engage à maintenir les crédits pour la culture, et l’État fait de même. La somme de plusieurs centaines de millions d’euros que vous avez mentionnée me paraît un peu excessive ; les pactes culturels ont un impact bien plus limité que vous ne le dites.
Le présent amendement va dans le même sens que le précédent en ce qu’il vise à plus de transparence. Vous avez annoncé plusieurs projets intéressants – ils le sont toujours – mais la vraie question est de savoir comment ils seront financés. Or, la plupart de ces projets sont parisiens. Il faut le dire, les problèmes aujourd’hui se rencontrent bien davantage en province qu’à Paris.