Monsieur le directeur, êtes-vous sûr que dans la délégation syrienne, reçue la semaine dernière à l'Assemblée nationale et à l'Élysée, il n'y avait pas d'anciens membres de Jabhat al-Nosra qui auraient porté le fusil et se seraient livrés au djihadisme ou à des opérations de guérilla ?
La France et d'autres pays ont proposé de saisir la CPI au sujet des bombardements effectués à Alep par Bachar Al-Assad et Vladimir Poutine. Et nous nous engageons à Mossoul. Rappelons qu'en 2004, 200 marines sur les 15 000 engagés et 2 000 civils ont été tués lors des combats de Falloujah. Il n'y a pas de raison que les opérations soient beaucoup plus faciles à Mossoul. Nous allons donc intervenir avec des avions de chasse, embarqués ou non, et les fameux canons Caesar. N'allons-nous pas être amenés à frapper, involontairement, des écoles et des hôpitaux dans lesquels se seront réfugiés les méchants ? Étant un peu binaire, je crois qu'il y a des bons et des méchants dans ce monde, sinon on ne sait plus trop où on en est. N'allons-nous pas être amenés à commettre nous aussi des actions de guerre qui pourraient nous renvoyer un jour devant la CPI – peut-être pas à l'initiative de M. Poutine parce qu'il n'est pas méchant ?