Pour une dernière fois, je redis que cette question est sensible, importante ; mais elle touche à d’autres domaines – le numerus clausus, l’incitatif ou le coercitif pour des professions par essence libérales. Et ce débat a déjà été ouvert à plusieurs reprises.
Comme je l’ai indiqué tout à l’heure à propos d’une autre disposition proposée, je crains le risque de généralisation. Par exemple, nous avons des postes à la DGFIP que personne ne souhaite occuper parce que c’est trop loin, trop isolé, trop au Nord ou que sais-je encore. Il en est de même pour les postes d’enseignants dans des zones d’éducation prioritaire où les établissements sont a priori réputés « difficiles ». Faudrait-il à chaque fois, pour attirer des personnels, proposer des réponses en termes d’exonération d’impôt sur le revenu ? On n’en finirait pas ! J’ai dit que je préférais qu’on joue sur les rémunérations plutôt que sur la défiscalisation des revenus. Je maintiens ma position.