On a entendu des arguments assez fallacieux au cours de ce débat. D’abord, tous ceux qui ont pris part à des investissements étrangers sur notre territoire savent qu’il faut être business friendly en France, si vous me passez cet anglicisme. On peut le regretter, mais dans le contexte actuel, le Gouvernement, la maire de Paris et la présidente de la région Île-de-France n’avaient pas d’autre solution que de faire des offres. Je ne suis donc pas du tout d’accord avec notre collègue de Courson. Lorsqu’on discute avec des partenaires, il faut bien avancer des offres, et il n’est pas possible d’attendre pour cela l’aval du Parlement.
Notre assemblée serait bien mal avisée de donner un contre-signal, lequel serait lourd de conséquences pour l’avenir, alors même que les responsables de l’exécutif au Gouvernement, à la Ville de Paris et à la région Île-de-France se sont avancés un peu seuls.