Madame la secrétaire d’État, il existe malheureusement d’autres cas. Je songe à celui de Mme Sandler, qui a perdu son mari et ses deux enfants dans l’attentat de Toulouse. Lorsqu’elle a demandé à pouvoir bénéficier d’une aide de la CAF pour déménager, quitter Toulouse et s’installer en région parisienne, on lui a répondu que ce n’était pas possible, seules les familles comptant trois enfants pouvant en bénéficier. Quant à elle, elle n’en avait plus qu’un, les deux autres ayant été assassinés… Elle n’a pas perdu le RSA mais elle n’a pas pu bénéficier d’un dispositif parce que deux de ses enfants ont été tués dans un attentat. Là aussi, vous pouvez imaginer la réaction de cette femme…