Je vois donc dans ces amendements un hommage à celui que j’avais déposé.
Pour ma part, je suis très réticent à une augmentation de 80 %, qui me semblerait disproportionnée, voire à la limite de la constitutionnalité.
De plus, il faut faire attention à la situation des résidents secondaires, y compris à Paris. Certains ménages peuvent avoir besoin d’une résidence secondaire à Paris, où se concentrent des quartiers généraux ou des fonctions administratives. Je crois savoir que des parlementaires ont une résidence secondaire dans la capitale, où ils sont obligés de venir travailler régulièrement. Veillons à ne pas pénaliser ceux qui sont dans ce cas. Dans combien de couples parisiens un conjoint est-il obligé de conserver une résidence secondaire à Paris, quand l’autre est nommé en province ?
Troisièmement, tout le monde l’a compris : une grande qualité des résidents secondaires est qu’ils ne votent pas aux élections municipales. Ce n’est pas une raison pour les matraquer. Je voterai donc le palier de 60 %, mais ni celui de 70 % ni celui de 80 %.