Intervention de Sandrine Gaudin

Réunion du 13 octobre 2016 à 14h15
Mission d'information sur les relations politiques et économiques entre la france et l'azerbaïdjan au regard des objectifs français de développement de la paix et de la démocratie au sud caucase

Sandrine Gaudin, chef du service des affaires bilatérales et de l'internationalisation des entreprises à la direction générale du Trésor :

Oui, et même davantage, puisqu'il n'est déjà plus éligible à un certain nombre d'instruments d'appui aux exportations en raison de son niveau de richesse.

La relation économique et commerciale entre la France et l'Azerbaïdjan est forte. Un élan lui a été donné lors de la visite qu'y a effectuée le Président de la République en mai 2014 ; notons que dans les pays de la CEI, encore très centralisés, les relations personnelles entre chefs d'État ont un effet sur le volume des grands contrats. C'est ainsi que notre relation bilatérale s'appuie sur la réunion régulière d'une commission mixte ; de même, les visites officielles, a fortiori présidentielles, constituent des moments importants qui accélèrent la conclusion de contrats majeurs. La visite du Président Hollande en 2014 a donné lieu à la signature d'une multitude de contrats pour un montant de plus de 400 millions d'euros, ainsi qu'à la conclusion d'une dizaine d'accords de coopération.

Si l'Azerbaïdjan est riche de son énergie, il dépend largement de la rente qui en découle. De ce fait, sa croissance est fortement affectée par le choc de la baisse des prix au point qu'il est entré dans une phase de récession prononcée en 2016, son économie ayant connu une contraction de 1,9 %, même si une reprise est attendue pour 2017. Cette récession est comparable à celle que traversent plusieurs pays voisins, également producteurs de pétrole et de gaz.

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