L'Azerbaïdjan, vous nous l'avez rappelé, est notre premier partenaire dans la région et demeure un pays attractif pour nos grandes entreprises. Qu'en est-il des PME ? Il existe pourtant des domaines dans lesquels elles pourraient s'implanter dans ce pays. Je pense en particulier au tourisme de montagne, un secteur qui s'y développe à grande vitesse malgré des équipements encore lacunaires et dans lequel la France a incontestablement une expertise de pointe. Pourtant, ce sont des entreprises suisses et autrichiennes qui remportent les appels d'offres. Les grands hôtels luxueux de Bakou ne doivent pas masquer le besoin considérable de structures hôtelières plus modestes en province et, dans ce domaine, les entreprises françaises possèdent un véritable savoir-faire. Il en va de même dans le secteur du médicament. Sans doute conviendrait-il d'aborder la question de l'implantation des PME lors de la prochaine réunion de la commission mixte.
Permettez-moi enfin de vous interroger sur deux marchés sur lesquels les entreprises françaises et l'AFD pourraient intervenir : le premier concerne l'acquisition de patrouilleurs pour la mer Caspienne, et le second l'entretien des gares du réseau ferroviaire et du métro – la Compagnie internationale de maintenance, la CIM, s'intéresse à cet appel d'offres. Qu'en est-il ?