Il n’y a pas forcément à mettre dans la loi ce que le contrôle parlementaire peut faire, mais quand la loi demande au Gouvernement de présenter au Parlement un rapport sur des sujets qui intéressent l’ensemble de nos concitoyens et que le rapport n’est jamais produit, cela crée des interrogations légitimes.
Quant au lien entre TRACFIN, la DGFIP, les douanes et les autres, on peut aussi légitimement s’interroger quand on pense à cet ancien ambassadeur nommé Boris Boillon, interpellé avec un sac contenant 350 000 euros et 40 000 dollars en liquide alors qu’il était en train de partir pour Bruxelles. Il a été interpellé, c’est très bien, cela montre que les douanes agissent vite et bien. Mais on ne sait pas si la commission des infractions fiscales a été saisie ni pourquoi il n’y a pas eu de procès. Ce qu’on sait, par contre, c’est qu’il a réintégré le Quai d’Orsay.