Le montant prélevé sur les crédits de l’enseignement supérieur et de la recherche doit être rapporté au volume des crédits de ce ministère. Ce chiffre s’explique principalement par une minoration de 34 millions d’euros des crédits de paiement du programme « Vie étudiante », permise par la révision à la baisse des prévisions de dépenses de l’aide à la recherche d’un premier emploi, pour lesquelles nous disposons aujourd’hui de chiffres actualisés. Nous ne touchons en aucun cas aux crédits des opérateurs de recherche auxquels vous pouvez penser.
Pour ce qui concerne le ministère de l’intérieur, nous avions ajouté 100 millions d’euros au cours de nos travaux. Nous les réduisons maintenant de 4,5 millions d’euros pris sur le programme « Police nationale », grâce à des économies de constatation sur le fonctionnement et les fluides liés à la faible inflation, de 4,5 millions d’euros pris sur les crédits de la gendarmerie, pour les mêmes raisons, de 200 000 euros issus d’une réévaluation à la baisse du coût du permis à un euro par jour et d’1 million d’euros pris sur le programme « Sécurité civile », grâce à un effort supplémentaire sur les dépenses de fonctionnement courant.
Telles sont les principales explications qui figurent dans les exposés sommaires accompagnant chacun des amendements déposés par le Gouvernement.