Cette deuxième délibération est toujours un moment très pédagogique. Je rappelle toutefois que, dès l’introduction du projet de loi de finances, j’ai indiqué que le groupe socialiste jugeait impératif de respecter le solde initial – je ne réexpliquerai pas l’ensemble des raisons politiques justifiant cette décision.
Au terme de la discussion de la première et de la deuxième parties de ce projet de loi de finances, les réductions proposées sont d’une ampleur équivalente à celles des années précédentes. Il est également habituel de répartir ces diminutions de dépenses sur l’ensemble des ministères. L’examen attentif auquel j’ai procédé montre que tous les ministères sont touchés et que les réductions portent sur des crédits et des missions qui permettent ces évolutions. Si nous devons ajouter certains points d’ici à la fin de la deuxième lecture, nous le ferons. Il est en tout cas, je le répète, impératif pour le groupe socialiste de voter un état B respectant le solde de la loi de finances initiale.