Je veux tout d’abord rappeler trois chiffres : lors de l’examen de la loi de finances de pour 2015, le rabot de fin de discussion – c’est ainsi qu’on l’appelle généralement – portait sur 820 millions d’euros. L’an dernier, dans les mêmes conditions, il portait sur 567 millions d’euros. Cette année, il porte sur 588 millions d’euros.
Certains ministères – vous avez évoqué la justice – connaissent effectivement une diminution du fait de ce rabot de fin de discussion. Mais ce sont ceux, notamment pour la justice, qui ont connu une très forte progression de leurs crédits budgétaires. Le ministère de la justice a ainsi bénéficié d’une augmentation de 300 millions d’euros ; nous reprenons – si j’ose dire – environ 50 millions d’euros, ce qui représente une proportion que je vous laisse apprécier.
Toutes ces opérations ont fait l’objet de discussions pendant deux ou trois jours – raison pour laquelle ces amendements ont été déposés non pas à midi, comme je l’indiquais tout à l’heure, mais un peu plus tard, en début d’après-midi – entre notre ministère et l’ensemble des autres ministères, en lien avec le Premier ministre et son cabinet s’agissant de certains crédits.
Cette année, l’opération est d’une ampleur est tout à fait comparable, à 20 millions d’euros près, à ce que nous avons fait l’année dernière, qui était déjà d’une ampleur nettement inférieure à ce que nous avions fait l’année précédente. La concertation n’est pas toujours simple, je le reconnais, avec les différents ministères. Sur le reste de vos propos, nous avons déjà eu ce débat et nous l’aurons encore en nouvelle lecture.