Comme nous avons déjà subi, vous, monsieur le rapporteur, moi-même et d'autres collègues, des insultes de la part d'une poignée de médecins sur les réseaux sociaux, attendons-nous à en recevoir de nouvelles incessamment. Une telle frénésie dépasse l'entendement ! Nous, parlementaires, de la majorité comme de l'opposition, avons obtenu la légitimité de nos concitoyens : notre devoir est de permettre l'accès pour tous aux droits, et la santé est un droit ! Faut-il rappeler que les citoyens solvabilisent leur système de soins en payant des cotisations sociales, la CSG, des cotisations à une complémentaire santé, voire un reste à charge ? Ils sont payeurs : nous leur devons ce droit à la santé.
Je crains fort, monsieur le rapporteur, que votre proposition de loi n'aboutisse pas aujourd'hui. Mais un jour ou l'autre, j'en suis persuadée, nos concitoyens dans les territoires réclameront leur droit à accéder un médecin de façon raisonnable, en kilomètres et en temps. Le jour où la population fera entendre fortement sa voix, les politiques et les syndicats de médecins seront dépassés.