Sur ce point, nous ne sommes pas du tout du même avis, cher collègue. L'avantage d'un internat régional, c'est qu'il permet d'être au plus près des territoires – vous m'avez servi l'argument sur un plateau. Dans une région, quelles sont les besoins de l'année « n+1 », « n+2 », « n+3 » ?
Ensuite, 80 % des étudiants qui se forment dans une région s'y installent : c'est un fait. À partir de là, plus vous favorisez une réponse territoriale aux besoins territoriaux, plus vous encouragez, de façon assez simple et non autoritaire, l'installation dans la région – et je vous rappelle que je laisse ouverte la possibilité de dérogations. Cela correspond d'ailleurs aux préconisations du Conseil national de l'ordre.
Quant à l'examen national classant, pardonnez-moi, cher collègue, mais ce que vous dites n'est pas juste. Si vous voulez faire de la neurochirurgie et que vous n'êtes pas dans les 600 ou les 900 premiers, vous n'allez pas où vous voulez ! Certains étudiants, on l'a vu à Tours, préfèrent même redoubler et repasser le concours. S'ils peuvent passer le concours dans trois ou quatre régions, au moins pourront-ils vraiment choisir.