On sait que le réseau est plus fragile en Bretagne, dans le Sud-Est de la France et dans d'autres régions périphériques. J'ai découvert qu'un groupe de réflexion entre la France, l'Allemagne et la Suisse était en train de se constituer afin d'évaluer le risque de black-out dans la région des trois frontières. Nous nous trouvons là au centre du noeud européen. Or la difficulté est que les centrales françaises sont moins disponibles, notamment celle de Fessenheim, de même que d'autres centrales allemandes, ce qui, au total, fragilise la vallée du Rhin. Tout le monde est, par conséquent, très inquiet dans cette région frontalière jusque-là réputée sans risque : il va de soi que les Allemands et les Suisses, l'hiver prochain, serviront en priorité leur propre marché.