Ma question s’adresse à Mme Pascale Boistard, secrétaire d’État chargée des personnes âgées et de l’autonomie. En France, plus de 8 millions de personnes sont aujourd’hui considérées comme des proches aidants. Il s’agit de toutes celles et ceux qui, de manière bénévole, viennent en aide à une personne de leur entourage en situation de dépendance.
Ces aidants – qui sont majoritairement des aidantes – effectuent quotidiennement des tâches très différentes : soins, accompagnement dans la vie sociale, démarches administratives ou soutien psychologique. Ces proches, véritables héros du quotidien, sont avant tout des parents, des conjoints ou des enfants qui accompagnent un membre de leur famille en perte d’autonomie.
Ce soutien de chaque jour n’en reste pas moins très lourd, et n’est pas sans conséquence sur la vie personnelle et sur l’état de santé des proches aidants. La grande majorité d’entre eux cumulent en effet ce statut avec une activité professionnelle et, a fortiori, une vie de famille. Ils ont été trop longtemps ignorés par la loi de la République, et c’est la gauche au pouvoir qui, avec le vote de la loi pour l’adaptation de la société au vieillissement, est venue combler ce vide en créant le statut de proche aidant.
Aujourd’hui, notre majorité va plus loin avec l’ouverture d’un « droit au répit » pour les aidants, prouvant ainsi, s’il en est encore besoin, que la gauche accompagne la société dans ses évolutions. Cette mesure, qui entrera en vigueur le 1er janvier 2017, est très attendue par ces milliers de femmes et d’hommes qui souhaitent des solutions concrètes pour concilier aux mieux leur vie personnelle et leur activité d’aidant.
Madame la secrétaire d’État, pouvez-vous nous en dire plus sur cette mesure et sur ses modalités concrètes d’application ?