Il s’agit d’introduire un degré de gravité supplémentaire dans la méconnaissance de la lecture et de la langue de notre pays. Le simple illettrisme n’est pas seulement en cause dans l’action qui doit être la nôtre : il faut également tenir compte de l’analphabétisme. Comme chacun le sait, la maîtrise de la langue est l’un des facteurs les plus essentiels de la sociabilisation ; nous devrions l’accepter humblement. L’INSEE note que cela ne concerne que 1 à 2 % des Français, mais ceux-ci méritent d’être accompagnés. Je vous accorde que rares sont ceux d’entre eux qui relèvent du code du travail, mais les quelques-uns qui seraient concernés devraient, eux aussi, pouvoir bénéficier de notre accompagnement.