Vous l’avez rappelé à l’instant, madame la ministre, il existe des cas, nombreux, dans lesquels le bailleur ne joue pas le rôle qu’il pourrait jouer en matière de relogement. Dans d’autres cas, le préfet voit son contingent totalement absorbé par d’autres publics prioritaires alors qu’il doit faire face à des cas de viols en réunion et de violences faites aux femmes qui nécessitent impérativement une action immédiate. Inscrire ces personnes dans la liste revient à les protéger et oblige chacun à faire face à ses obligations.
L’amendement de M. Laurent protège ceux qui choisissent de servir leur collectivité et l’endroit où ils vivent et qui, parce qu’ils ont pris un risque pour les autres, doivent être protégés. Nous avons déjà oeuvré dans cet hémicycle pour la protection des lanceurs d’alerte. Nous n’en sommes pas très loin avec l’amendement de M. Laurent, qui est un bon amendement et que je soutiendrai.