Merci, monsieur le président.
J’aime beaucoup le président, j’aime la secrétaire d’État et le rapporteur aussi – pour des raisons différentes –, et je suis heureux qu’ils soient arrivés, grâce au travail exceptionnel réalisé par mon vieil ami Philippe Folliot, qui vient du Tarn, de la montagne, à faire en sorte que l’on s’occupe enfin du statut de Clipperton et qu’un administrateur civil de plein exercice veille, au nom de la France, sur le destin de l’île.
Je profite de l’occasion et de la compréhension des représentants de la République ici présents – et tout particulièrement de la vôtre, monsieur le président –, pour dire que je regrette que nous n’ayons pas, tous gouvernements confondus, une politique plus volontariste en faveur des territoires ultramarins. Ces derniers sont en effet confrontés, de façon générale, à d’énormes difficultés, lesquelles sont amplifiées – comme j’ai pu m’en rendre compte à chaque fois que j’ai eu l’honneur de me rendre dans l’un d’entre eux – par l’éloignement, l’isolement et des problèmes insurmontables, que nous ne connaissons pas ici. Ces territoires permettent pourtant à la France d’être présente sur une très grande partie des mers et océans du monde, et de tutoyer l’Amérique, la Chine et le Japon.