Comme Mme Laclais, je pense qu'il faut rassurer nos concitoyens. Cet article vise à mieux protéger les professionnels du tourisme, qui paient des cotisations et qui doivent respecter des normes d'accessibilité et de sécurité très strictes – qui ne sont pas toujours respectées par l'économie dite « collaborative » – je préfère pour ma part parler d'ubérisation de l'économie.
Notre rôle de responsables politiques est bien d'encadrer ces évolutions.
Il faut donc rassurer tous les professionnels, mais aussi les loueurs de gîtes ruraux, qui participent à l'aménagement de notre territoire et permettent à des familles modestes de prendre des vacances à la mer, à la campagne ou à la montagne.
D'où vient ce seuil de 23 000 euros ? C'est en effet une somme non négligeable. Combien de personnes sont concernées ? Les responsables des gîtes ruraux tiennent aujourd'hui un discours catastrophiste : ils craignent la multiplication des locations « au noir », l'impossibilité pour de nombreuses familles de partir en vacances… Élue d'un département très touristique, je ne peux pas être insensible à leurs revendications. J'aimerais donc moi aussi être rassurée. Le Gouvernement doit nous exposer la réalité des choses.
Les agriculteurs qui louent des gîtes ruraux sont aujourd'hui affiliés à la MSA : devront-ils s'affilier aussi au RSI ?