Monsieur le ministre, nous sommes particulièrement inquiets des événements douloureux qui se déroulent actuellement dans la République démocratique du Congo, plus vaste pays francophone du continent africain. Alors que l'on déplore près de cinq millions de morts en dix ans dans ce secteur, une nouvelle crise est aujourd'hui ouverte à l'Est où les mutins du M23, issus d'une précédente rébellion, affrontent l'armée congolaise. Dimanche dernier, les présidents de la RDC et du Rwanda sont convenus de mettre sur pied une force internationale neutre afin d'éradiquer cette rébellion ; l'Union africaine a également formulé une proposition de règlement du conflit. Je rappelle que près de 20 000 militaires et civils de la MONUSCO sont déployés depuis 1999 dans la région.
Monsieur le ministre, vous venez de revendiquer – à juste titre – une politique d'influence ; quel rôle la France entend-elle jouer auprès de l'ONU afin que la mission conduite par la MONUSCO, conjointement avec celle de la force internationale neutre, aboutisse rapidement ?