Le président égyptien, M. Mohamed Morsi, issu des Frères musulmans, déclarait mercredi dernier qu'il respectait la décision de la Haute Cour constitutionnelle qui a suspendu son décret visant à rétablir le Parlement dissous. Cette déclaration semble destinée à calmer le jeu au moment où M. Morsi traverse une épreuve de force avec les militaires. Il ne peut en effet exercer le pouvoir sans les militaires et une opposition entre les Frères musulmans et l'armée apparaît donc clairement.
La transition démocratique en Égypte sera certainement très longue. Comment la France compte-t-elle aider la nation égyptienne à relever ce défi ?