Le printemps arabe, qui a permis le renversement de dictatures, est un processus long et fragile. On voit se poser notamment l'enjeu des rapports de l'islam et de la politique. La question de savoir si les printemps accoucheront de républiques islamiques de type iranien ou de régimes modérés traverse tous les courants politiques, qu'il s'agisse des Frères musulmans ou d'Ennahda. Le Quai d'Orsay a-t-il la capacité d'analyser le rapport de l'islam avec ces forces politiques dans l'ensemble de la région ? Par ailleurs, que peut faire la France pour influencer une évolution dans le bon sens et comment les parlementaires que nous sommes peuvent-ils y contribuer ?