Ce serait inciter l’Union européenne, qui peut toujours avoir cette tentation, à prendre des directives par lesquelles elle imposerait au modèle français d’incendie et de secours l’abandon, progressif mais définitif, du volontariat, ce qui serait remettre en question, monsieur de Courson, ce à quoi vous êtes résolument attaché dans votre département. C’est la raison pour laquelle je n’ai aucun doute sur la force de votre soutien et de celui de vos amis sur ce texte.
Mesdames et messieurs les députés, le Gouvernement soutient sans réserve la proposition du député Bacquet relative aux sapeurs-pompiers volontaires et aux sapeurs-pompiers professionnels ; je veux une fois de plus remercier son auteur pour son engagement et pour la manière aussi passionnée que rigoureuse avec laquelle il a conduit les auditions ainsi que la rédaction de ce texte. Cette proposition répond pleinement aux attentes légitimes de 240 000 sapeurs-pompiers professionnels et volontaires.
J’espère sincèrement qu’en dépit du contexte que chacun a à l’esprit, l’ensemble des bancs de cette assemblée saisira cette occasion pour témoigner aux sapeurs-pompiers de France la reconnaissance de la nation.