Pour ma part, je refuse de verser dans ce genre de débats politiques, qui vont d’ailleurs prendre des proportions assez significatives à l’approche des échéances électorales. Voici ma doctrine : il n’est pas nécessaire, sous prétexte que l’État et les collectivités territoriales connaissent des difficultés financières, dans un contexte où par ailleurs ceux qui les déplorent proposent de réaliser des économies plus importantes encore dans tous les domaines, de faire de ces difficultés financières la cause des difficultés des SDIS, ce qui autoriserait les responsables locaux à revoir le maillage territorial sans aucune concertation avec ceux qui sont concernés, en l’espèce les élus des zones rurales et les responsables des organisations professionnelles de sapeurs-pompiers. Je comprends parfaitement que le maillage territorial fasse l’objet de modifications et qu’on nourrisse de grandes ambitions en matière de volontariat, mais si le maillage se défait, le volontariat est mort et le modèle français d’incendie et de secours avec.