Quelle honte ! Il n’existe, en somme, aucun statut légal pour les langues régionales, mais seulement une politique de tolérance, parfois bienveillante, parfois hostile.
Toujours à force de persévérance, nous abordons ce thème une nouvelle fois, aujourd’hui, par le biais concret d’une proposition de loi sur la promotion des langues régionales. Le texte qui nous est soumis est sans doute l’une de nos dernières chances de reconnaître, enfin, une grande partie de la charte européenne des langues régionales ou minoritaires. Je salue du reste la détermination et les progrès dont témoigne ce texte orienté vers l’enseignement, la signalétique et la diffusion médiatique de nos langues régionales.
Est-il nécessaire de rappeler les principes qui guident la charte européenne du Conseil de l’Europe, dont le siège, je tiens à le rappeler, est situé à Strasbourg, dans ma circonscription ? Premièrement, la langue française est notre langue officielle. Deuxièmement, la République française reconnaît les langues et cultures régionales sur son territoire.
Le 02/12/2016 à 11:33, Laïc1 a dit :
"Deuxièmement, la République française reconnaît les langues et cultures régionales sur son territoire."
Il faudrait dire "les langues provinciales", car les régions ne recoupant aucune réalité identitaire ou historique, on peut avoir une même langue provinciale sur deux régions différentes, c'est la cas du gallo, une partie de cette langue est sur la région "Pays de la Loire", et l'autre sur la région "Bretagne.
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