J'ai le plaisir d'accueillir, avec Danielle Auroi, présidente de la Commission des affaires européenne, et Michel Vauzelle, vice-président de la Commission des affaires étrangères, Mme Laurence Tubiana, ambassadrice chargée des négociations sur le changement climatique, pour l'interroger sur la COP21 et sur la COP22 – ou vingt-deuxième conférence des parties à la convention-cadre des Nations-unies sur les changements climatiques – qui vient de s'achever à Marrakech et à laquelle plusieurs d'entre nous ont assisté.
Nous aimerions savoir, chère Laurence Tubiana, quel est votre point de vue sur la Déclaration de Marrakech.
En matière de financements ensuite, on sait que l'objectif – ambitieux – est qu'en 2020 la communauté internationale et les pays du nord réussissent à mobiliser 100 milliards de dollars. Qu'en sera-t-il de la répartition entre les crédits réservés à l'atténuation et ceux réservés à l'adaptation ? À ce jour, les crédits mobilisés pour l'adaptation sont particulièrement faibles, d'autant plus faibles d'ailleurs qu'il s'agit le plus souvent de prêts et non de dons.
Enfin, que pouvez-vous nous dire de la plateforme Stratégies 2050, coalition de villes, d'États et d'entreprises engagés dans la planification à long terme, que vous avez lancée avec Mme El Haite, la ministre marocaine déléguée à l'environnement ?