Intervention de Michel Vauzelle

Réunion du 22 novembre 2016 à 17h00
Commission des affaires européennes

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichel Vauzelle, président :

Ma première question concerne le bilan de la conférence de Marrakech. Pensez-vous que la cadence adoptée soit suffisante pour stopper l'augmentation des émissions mondiales de gaz à effet de serre avant 2030 ?

Aux États-Unis vient d'être élu un président qui remet ouvertement en cause le consensus scientifique sur le réchauffement climatique. Selon vous, quel est le poids face à ces positions, des milieux économiques et des États fédérés déjà engagés dans la transition énergétique et la lutte pour le climat ? Est-il suffisant pour empêcher les États-Unis de changer de posture globale ? D'autre part, une position ferme des pays européens peut-elle conduire le président américain à infléchir sa position au plan diplomatique ? Il lui sera peut-être difficile en effet de remettre en cause un traité signé par 193 pays et ratifié par 112.

Ma troisième question concerne l'Afrique. Un sommet africain de l'action s'est tenu parallèlement à la COP22. Les grandes initiatives pour l'électrification du continent ont-elles avancé ? Il ne s'agit pas uniquement d'un enjeu énergétique mais également d'un enjeu démographique : si le milliard d'habitants supplémentaires que comptera l'Afrique d'ici quelques décennies doit quitter ses terres pour survivre, nous serons confrontés à une crise migratoire bien plus grave que celle que connait aujourd'hui l'Europe.

Enfin, alors que le Maroc et la France ont lancé le partenariat de Marrakech, dans la lignée des MedCOP tenues à Marseille et à Tanger sur les enjeux propres au milieu méditerranéen et avec l'objectif de maintenir la mobilisation coordonnée des acteurs non étatiques, ne pensez-vous pas que les États risquent d'être dépassés par la société civile ?

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