Madame l'ambassadrice, je vous remercie pour votre intervention et pour votre engagement en faveur du climat.
La mobilisation de notre pays doit se poursuivre, notamment en faveur des pays les moins avancés qui sont nos alliés dans la réussite du processus – vous avez évoqué l'Inde et le Brésil, qui tiennent bon, et nous nous devons d'être à leurs côtés.
En témoigne la création, dans le sillage de la COP, de l'Alliance internationale pour le solaire. Sous l'impulsion de l'Inde, elle poursuit l'objectif consistant à exploiter le potentiel photovoltaïque des pays du Sud. Ainsi l'Inde ambitionne-t-elle de développer 100 gigawatts d'origine solaire d'ici à 2022, et souhaite pour cela attirer de plus en plus d'acteurs économiques, notamment des pays industrialisés. Dans ce contexte, nos entreprises doivent être accompagnées pour investir en Inde, mais aussi dans tous les pays désireux de développer le photovoltaïque.
Selon vous, comment peut-on jouer un rôle moteur dans le franchissement de ce qui représente un saut technologique nécessaire, en favorisant notamment la recherche et le développement dans ces pays ? Quel bilan tirez-vous de la COP22 de ce point de vue ?
Par ailleurs, l'accord de Paris est ratifié sur la base d'un principe d'adhésion et d'engagement politique. L'arrivée à la Maison-Blanche d'un président qui ne fait pas mystère de ses orientations climatosceptiques ne risque-t-elle pas de priver les accords sur le climat de toute efficacité ?